Pas besoin d’être japonais pour goûter les meilleurs thés bio du Japon !
Trouvez l’intrus : Tous ces mots représentent des noms de thé bio du Japon, sauf un… Sencha, matcha, gyokuro, bancha, kokeicha, shincha, aracha, charabia, mecha. De prime abord, ces noms japonais peuvent sembler être du « charabia ». En fait, ce monde est d’une richesse et finesse incroyable. Ces noms sont le reflet des magnifiques jardins de Camellia Sinensis au « pays du soleil levant ». Alors, comment choisir celui qui vous fera passer un agréable moment hors du temps ? Vous trouverez sur cette page pourquoi ils sont uniques. Rien de trop, juste ce qu’il faut pour briller avec élégance dans vos conversations… …Et vous régaler avec une tasse délicate et suave.
Qu’est-ce qui le rend unique ?
Il existe de nombreux types de thés verts japonais bio, mais qu’est-ce qui les différencie des autres ?
Le Japon est dans le top 10 mondial en matière de production de Camellia Sinensis.
Une première caractéristique ?
Au moins 90% de sa production totale concerne le thé vert.
(Les variétés noires et oolong viennent en deuxième position. Les variétés blanches et noires fermentées sont très rares et ne sont produites que par quelques fermes.)
Pourquoi ?
Car cette variété est la plus populaire au Japon.
Quels sont les autres facteurs qui les rendent si particulier ?
En bref ?
C’est comme pour le vin…
Tous proviennent de raisins, mais les vins sont produits à partir de variétés de raisins et de méthodes de production différentes. Il en va de même pour les thés japonais bio.
Voici ce qui influe sur leur qualité :
- Le soin apporté avant la récolte.
- Le traitement après la récolte.
- La partie de la plante utilisée.
- La saison de la récolte.
L’emplacement de la ferme
Les noms des variétés de thés japonais bio peuvent également être classés en fonction de l’endroit où ils sont cultivés.
La zone de culture se situe entre Akita au nord, en passant par les îles de Kyushu, jusqu’à Okinawa au sud.
Les régions les plus connus au Japon sont : Uji Cha (Kyoto), Shizuoka Cha, Kawane Cha, Kagoshima Cha, Sayamacha (près de Tokyo)…
La zone de production la plus mignonne ?
Minou-cha !
Région de la préfecture de Gifu où est produit une variété connue pour son goût distinct dû à la haute altitude des plantations.
Le cultivar
Le cultivar est la variété du Camellia Sinensis. Il en existe différents types de Camellia Sinensis qui sont sélectionnés par les cultivateurs.
La plupart sont de type Yabukita, mais il existe plus de 50 variétés de cultivars différents au Japon !
La feuille récoltée
Selon la partie de la feuille utilisée, il existe différents noms pour les thés japonais bio.
Ainsi, certaines variétés sont nommées en fonction du bourgeon, de la tige, de la maturité de la feuille récoltée…
D’ombre et de lumière
Une technique japonaise étonnante ?
Certains types de thé vert bio du Japon ont besoin d’ombre avant la récolte.
Pourquoi ?
En raison du filet spécial qui bloque la lumière du soleil, la chlorophylle augmente dans les feuilles.
Du coup ?
Vous aurez une infusion avec une belle couleur vert émeraude, avec un arôme et un goût uniques.
Les japonais ont optimisé le processus et classent les variétés en fonction du type et du temps de couverture.
L’influence de la saison de la récolte
Il existe différents noms de thé japonais bio en fonction de la période de récolte.
La saison de récolte au Japon commence généralement entre avril et juin et se poursuit jusqu’en hiver.
Selon le moment de récolte, vous trouverez des noms différents : Ichiban-cha (au printemps), Niban-cha (en été), Sanban-cha (en automne) et Bancha (récolte tardive de fin d’automne).
Une « cuisson » différente
La cuisson à la vapeur est la méthode privilégiée pour fabriquer la plupart des thés verts japonais bio.
Résultat ?
Cette méthode typique du Japon permet de faire ressortir l’umami naturel et la douceur des feuilles.
Comment choisir le meilleur thé japonais bio
Lorsque vous choisissez un thé vert japonais bio, il est bon de savoir quel type de saveur vous préférez.
Elles sont souvent décrites par :
- L’umami
- L’astringence
- La douceur
Bon à savoir ?
Ceux de la meilleure qualité ont souvent moins d’astringence et davantage d’umami et de douceur.
Umami
L’umami est le cinquième goût, avec le sucré, le salé, l’amer et l’acide.
Bien que l’umami soit très spécifique, il est encore difficile à décrire. Il se situe quelque part entre le salé et le sucré, le bouillon, la richesse et l’originalité.
Ce goût unique provient principalement de l’acide aminé glutamate.
Astringence
L’astringence est différente de l’amertume. Elle est principalement causée par les catéchines, tandis que l’amertume provient de la caféine.
Douceur
Le goût sucré provient des sucres naturels présents dans l’infusion. D’autres acides aminés apportent aussi une certaine douceur.
Des variétés populaires à découvrir
Pierre angulaire de la cérémonie du thé au Japon, le matcha est unique dans sa façon d’être cultivé et préparé.
Sa couleur verte vibrante caractéristique vient de son traitement avant et après la récolte. Les feuilles de Camellia Sinensis sont réduites en poudre après la cuisson.
Vous le trouverez donc sous forme de poudre à infuser.
L’une des variétés de thé japonais la plus étonnante ?
Le genmaicha !
C’est un mélange avec du genmai, ou riz grillé. Cet ajout aide à atténuer l’astringence de l’infusion et lui donne un délicieux goût de noisette.
Avec sa saveur douce, le genmaicha est facile à boire et souvent utilisé pour ses bienfaits à calmer les maux d’estomac.