L’histoire du thé en Russie commence dès 1567. On le décrit comme étant un merveilleux breuvage chinois.Il faudra pourtant attendre le XVII -ème siècle(en 1638) pour qu’il soit véritablement introduit dans le pays.
L’histoire du thé en Russie
Au départ, il n’était qu’une monnaie d’échange entre les dirigeants et les empereurs. On raconte qu’un ambassadeur nommé Vassili Starkov,offrit 64 kilos de thé(qui lui ont été offerts par un prince mongol), au tsar Michel Federovitch. Celui-ci est tellement apprécié au pays, qu’en 1689, Pierre le Grand signe un accord avec l’empereur Chinois afin d’en échanger grâce à la route de la Soie. Ainsi, des fourrures russes seront échangées contre des briques de thé chinois.Les caravanes de thé entamaient un voyage d’une quinzaine de mois,ce qui en fit une denrée rare et précieuse.En 1903, la mise en service du Transsibérien raccourcira le voyage à une semaine.À cette même période, la Russie commençait à cultiver ses propres théiers.
Comment les Russes boivent-ils leur thé?
La Russie n’était pas un pays fait pour recevoir ou cultiver des théiers. Pourtant, après leur importation dans le pays, le thé devient de plus en plus apprécié par la quasi-totalité de la population, qui a même défini ses propres manières de le consommer.
Les Russes boivent essentiellement du thé noir importé d’Inde, ou de Ceylan mais aussi du thé Géorgien.Ils l’adoucissent avec du sucre, du miel ou une cuillère de confiture de fruits.Ils ont même développé quelques astuces contre l’indigestion, en ajoutant un peu de vin rouge dans leurs tasses.La tradition souhaite que l’on place un morceau de sucre entre ses dents pour que chaque gorgé de ce breuvage soit parfaitement sucrées.À l’arrivée de l’automne,ils aiment boire du thé avec de petits dés de pommes à repêcher à la cuillère avant de le boire. En dehors des repas, il est accompagné de petites douceurs telles que des fruits secs ou des fruits, mais aussi de Pirogi aux pommes ou encore de Vareniki. Des pâtisseries russes.Lorsqu’ils le partagent avec amis, il peut être accompagné de sandwiches au fromage, au saucisson et au poisson.Cette boisson peut donc être bue tout au long de la journée et pour de nombreuses occasions.
La «cérémonie»du thé russe: Le samovar
Au vu des nombreuses occasions de consommer du thé en Russie, une «cérémonie» lui sera dédiée. C’est ainsi qu’est né le fameux Samovar.C’est un objet à la fois bouilloire et thermos, coiffé d’une théière en porcelaine, le tout complété par des tasses ou des verres présentés sur leur support d’argent.Le samovar se dresse toujours au centre de la table, aux côtés d’une théière. Celle-ci renferme un thé concentré.Chaque hôte présent se servira une tasse de ce breuvage fort en goût puis va le diluer avec l’eau chaude contenue dans le samovar, grâce à un petit robinet se trouvant au bout de celui-ci.Il existe en Russie ce qu’on appelle une Tchai-naya, soit une maison de thé dédiée à la dégustation de celui-ci. Bien que le plus souvent, il est consommé dans la pièce à vivre de la maison, le salon ou la cuisine dans laquelle on retrouvera le samovar.Dans les familles aristocratiques, cette boisson et le tabac sont associés aux plaisirs feutrés du salon ou du boudoir.En Russie, il n’y a donc pas de rituel strict pour ce breuvage,comme cela peut être le cas en Angleterre ou en Chine. Ainsi, il n’y a pas de TeaTime et pas d’étapes à respecter. Le principal étant de se retrouver autour d’une tasse pour se reposer, se détendre et discuter…
Une plante exotique cultivée au froid
La culture du thé c’est largement étendu en Russie dans les années 1903. À cette même période, les premiers arbrisseaux verts à fleurs blanches ont été plantés.Des centaines d’hectares de théiers sont cultivés en grande quantité dans les hauteurs de Dagomys, une station balnéaire du Grand Sotchi.C’est ainsi qu’une plante poussant dans des pays chauds,c’est retrouvé cultivée dans un pays froid tel que la Russie. Et cela lui est bénéfique.
Les cultures de thé Russe
Le climat subtropical de cette région au bord de la mer Noire permet aux russes de cultiver des théiers sur leurs terres. Ceux cultivés dans la région de Sotchi sont les plus septentrionale du monde, car on ne peut en faire pousser plus au nord. La région dans laquelle il est produit, appartient à l’administration de Krasnodar.Un théier a habituellement besoin d’un climat chaud et humide pour se développer correctement. Mais le froid peut aussi être un atout! En Russie l’hiver, la température descend en dessous de zéro degré, ce qui élimine les potentiels parasites présents sur la plante. Ainsi, ces cultures peuvent se passer de pesticide et être bien plus écologique! Les feuilles de thé sont récoltées trois fois dans l’année, d’avril à octobre.Elles sont ensuite transportées en usine où elles sont sélectionnées, hachées et affinées.Enfin, elles sont triées sur deux lignes de production: une pour le thé vert et une pour le noir. Seul leur processus de fermentation va les différencier. C’est ainsi qu’est né le thé de Krasnodar. Un des breuvages les plus populaires du pays.
Le goût du thé russe
On dit que le thé de Krasnodar est fort en goût et que les breuvages les plus hauts de gamme de Russie peuvent être vendus à plus de 1200 euros le kilo. De plus, la quasi-totalité de la production Russe est consommée dans le pays.On y consomme aussi l’Earl Grey avec quelques modifications vu qu’on y ajoute des agrumes.C’est ce qui donna naissance à un thé goût russe.Retrouvez ce breuvage nommé Russian Earl Grey chez Adaraya ! Associé au citron, au pamplemousse, à la fleur de bleuet et de soucis, ainsi qu’à la bergamote, cette boisson est une vraie gourmandise pour vos papilles.C’est une création bio qui allie parfaitement le mélange de thé noir et la douceur acidulée des agrumes! À déguster à tout moment de votre journée.